Un choix, un destin

 Un choix, un destin 


"Je sais que ce n'est pas avec la même démarche que la plupart des gens vous réclament le pouvoir et quand ils l'ont obtenu l'exercent : dans un premier temps ils sont actifs, ils vous supplient, ils sont modérés; ensuite ils passent leur vie dans l'inaction et l'orgueil. Moi je suis le contraire : si l'ensemble de l'Etat a plus de prix que le reste, il faut pour gérer l'Etat plus de soin que pour poser sa candidature. Je n'ignore pas la charge de travail qui m'incombe grâce à votre très grand soutien.

De plus si les autres commettent une erreur, leur ancienne noblesse, les exploits, les richesses de leurs parents et alliés, leur nombreuse clientèle, tout cela leur est d'un grand secours. C'est en moi que se trouvent mes espérances et il est nécessaire que je les sauvegarde par mon courage et mon intégrité car le reste est sans valeur. Je comprends que tous les regards sont tournés sur moi : les hommes de bien me soutiennent - car mes services sont utiles à ma commune de Bumbu - la noblesse ne cherche que l'occasion de m'attaquer. 

Il me faut m'efforcer d'autant plus à ce que vous ne soyez pas les victimes de la farce et que les nobles en soient pour leurs frais. Depuis l'enfance jusque maintenant j'ai appris à supporter toutes les souffrances et tous les dangers. 
"Bana Bumbu", ce que je faisais gratuitement avant votre soutien, je ne cesserai pas de le faire maintenant que j'ai reçu cette récompense. Pour ceux qui ont fait semblant d'être honnêtes par ambition, il est difficile de garder la mesure quand ils sont au pouvoir. Pour moi qui ai passé tout mon temps dans la vertu, l'habitude de faire le bien est devenu une seconde nature.

Faites maintenant la comparaison entre moi qui suis un homme nouveau et l'orgueil de ceux-ci. Ce qu'habituellement ils entendent dire et qu'ils lisent, moi je l'ai pour une partie vu de mes propres yeux, et pour une autre partie je l'ai accompli de mes propres mains. Ce qu'ils ont appris par des livres, moi je l'ai appris sur le terrain. Maintenant considérez ce qui a plus de prix : les faits ou les paroles. Ils méprisent ma condition d'homme nouveau, moi leur inaction; ils me reprochent ma chance, moi je leur reproche leur infamie. Bien que j'estime que la nature soit une et la même pour tous, je considère que le plus courageux est le plus noble. 

 Dans la marche comme dans le combat je serai votre conseiller et je partagerai vos dangers. Dans toutes les choses je ferai la même chose que vous.

Et avec l'aide de Dieu, tout est prêt : la victoire et la gloire. Même si cela était encore douteux et lointain, tous les bons citoyens devraient venir en aide à notre commune. La lâcheté n'a jamais rendu quelqu'un prospère. Aucun parent n'a jamais souhaité pour ses enfants qu'ils deviennent seulement prospères mais ils leur ont souhaité une vie d'honnête homme. J'aurais pu en dire plus, si mes paroles pouvaient donner du courage aux lâches : pour les braves je pense que j'en ai dit assez."

Votre fils, candidat n°164, Élections municipales/Bumbu 




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